Le présent numéro de Recherche en action met en évidence de solides liens entre la santé et les expulsions. Les problèmes de santé peuvent accroître le risque d’expulsion, tandis que l’expulsion elle-même peut nuire à la santé.
Les chercheurs ont examiné l’incidence de différents problèmes de santé sur le risque d’expulsion, les répercussions des expulsions sur la santé et le soutien dont les locataires ont besoin avant, pendant et après une expulsion. L’étude combinait une analyse documentaire et une analyse des données de l’Enquête canadienne sur le logement de 2021 et de 2022. Les constatations soulignent le besoin de stratégies de logement qui répondent aussi aux besoins de santé physique, mentale et liés au handicap.
Principales constatations
- Les personnes ayant été expulsées d’un logement locatif sont celles qui déclarent la santé physique et la santé mentale les moins bonnes.
- Le risque d’expulsion augmente de plus du double chez les personnes déclarant un degré d’incapacité élevé.
- Les ménages dont l’un des membres a un problème de santé mentale sont :
- 2,1 points de pourcentage plus susceptibles d’être en retard dans le paiement du loyer.
- 2,2 points de pourcentage plus susceptibles d’avoir des conflits avec les propriétaires-bailleurs.
- Ces données semblent indiquer que les services de soutien en matière de logement devraient aussi comprendre des services de soutien en santé mentale.
À propos de cette série
Le présent numéro de Recherche en action est le deuxième d’une série en trois parties sur les expulsions au Canada. Les autres sujets abordés dans cette série sont :
- Expulsions de locataires au Canada : Les liens entre les expulsions et l’itinérance;
- Expulsions de locataires au Canada : Populations en situation de vulnérabilité.
- Auteur :
- SCHL
- Document Type :
- Date de publication :
- 9 septembre 2025
