Le présent numéro de Recherche en action de la SCHL explore les populations canadiennes qui sont les plus exposées au risque d’expulsion. Il permet aussi de déterminer les domaines où des données supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les expériences des groupes vulnérables.
L’étude combine les constatations des sources suivantes :
- une analyse documentaire sur les expulsions de locataires au Canada et aux États-Unis;
- l’analyse des données de l’Enquête canadienne sur le logement de 2021-2022;
- les résultats de l’Enquête sociale canadienne.
Les données probantes montrent que certaines populations, notamment les personnes noires, les Autochtones et certains groupes d’immigrants, sont touchées de façon disproportionnée par les expulsions. Ces résultats soulignent la nécessité d’établir des politiques de logement ciblées et d’effectuer des recherches supplémentaires.
Principales constatations
- Les personnes et les ménages noirs sont surreprésentés dans les cas d’expulsion. Ils ne représentent que 14,7% de la population des minorités visibles, mais 24,4% des expulsions parmi les groupes racisés.
- En Ontario, les taux d’expulsion des immigrants sont plus élevés que ceux des non-immigrants (46,0 % par rapport à 37,9 %).
- Les Autochtones sont touchés de façon disproportionnée par les expulsions. Ils représentent 4,3 % de tous les locataires, mais 5,9 % des locataires qui ont été expulsés.
À propos de cette série
Le présent numéro de Recherche en action est le troisième d’une série en trois parties sur les expulsions au Canada. Les autres sujets abordés dans cette série sont :
- Expulsions de locataires au Canada : Les liens entre les expulsions et l’itinérance;
- Expulsions de locataires au Canada : Inégalités en matière de santé chez les groupes présentant un risque accru d’expulsion.
- Auteur :
- SCHL
- Document Type :
- Date de publication :
- 9 septembre 2025
