00:00:01

[Audio : Musique rythmée.]

[Visuel : Des photos en noir et blanc d'un homme et d'une femme assis à une table derrière des micros sourient, parlent et rient.]

JOELLE : Les emprunteurs changent de stratégie. Qu'observons-nous en ce moment?

ALED AB IORWERTH : Il y a plus de Canadiens qui demandent une hypothèque avec un taux variable ou un taux moins du 5 ans traditionnel.

JOELLE : Quels sont les principaux risques à l'économie canadienne?

ALED : L'année prochaine : à peu près 2 millions d'hypothèques vont être renouvelées. Oui, le taux d'intérêt, c'est moins élevé. Nous espérons que ça donne une situation plus stable.

JOELLE : Si vous vous demandez ce qui se passe sur le marché des prêts hypothécaires résidentiels, le présent épisode s'adresse à vous.

[Visuel : Une maison se déploie. Une boîte de texte blanche transparente contenant le symbole d’une loupe à droite s’affiche au centre. Le texte dans la boîte indique « marché canadien de l’habitation ».]

Vous écoutez « Sous notre toit, balado sur le logement au Canada », où nous faisons part des dernières nouvelles sur le marché canadien de l'habitation.

00:00:44:00

[Visuel : Titre « Sous notre toit. Balado sur le logement au Canada. »]

[Audio : Musique rythmée.]

JOELLE : Bienvenue au balado « Sous notre toit. » Ici Joelle Hamilton, votre animatrice. Aujourd'hui, nous analysons les principales conclusions du numéro du printemps 2025 du Rapport sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels.

[Visuel : Vidéo en couleur d’un homme et d’une femme assis l’un en face de l’autre. Un verre d’eau se trouve devant eux et une tablette est ouverte à côté du micro de la femme. Le point de vue de la caméra varie entre de gros plans de l’homme et de la femme et une vue de côté des deux interlocuteurs.]

00:01:05:13

JOELLE : Si vous vous demandez ce qui se passe sur le marché des prêts hypothécaires résidentiels, que vous soyez prêteur, propriétaire, locataire ou décideur, le présent épisode s'adresse à vous. Et je suis accompagnée aujourd'hui d'Aled Ab Iorwerth, l'un des économistes en chef adjoints de la SCHL. Bienvenue!

ALED : Merci!

00:01:25:00

JOELLE : Donc, pour commencer, pourrais-tu nous donner un aperçu de ce qu'est le numéro du printemps 2025 du Rapport sur les secteurs des prêts hypothécaires résidentiels, ce que je vais maintenant appeler « Le rapport », et expliquer pourquoi il est important.

ALED : Ce que nous essayons de faire dans le rapport, c'était vraiment de donner un grand cadre, une grande image du secteur hypothécaire, du secteur du financement via le logement, au Canada et dans les provinces. Donc, nous examinons le niveau de dette, ce que les emprunteurs, les prêteurs font, et donner une grande image de ce qui se passe dans le secteur du financement au Canada.

JOELLE : Abordons maintenant la question de la dette hypothécaire. Donc, l'automne dernier, sa croissance était lente mais stable. Que se passe-t-il maintenant?

ALED : C'est toujours en train de grimper. C'est maintenant à peu près 2,3 billions de dollars, donc c'est un montant énorme. C'est plus grand que le PIB du Canada. Et le Canada, le taux est le plus élevé du G7. Donc, c’est donc un niveau un peu élevé, un peu troublant. Cependant, en général, le montant total hypothécaire, c'est assez stable. Et donc, nous n'avons pas vu un grand changement dans le montant total.

00:02:57:10

JOELLE : Donc, j'ai lu le rapport, et je sais que les emprunteurs changent de stratégie et ils délaissent les prêts hypothécaires à taux fixe à long terme, soit de 5 ans. Qu'observons-nous en ce moment?

ALED : D'abord, je vais expliquer un peu ce qui s'est passé au Canada. Je crois que les attentes des Canadiens vers le taux d'intérêt a changé un peu. Donc, avec l'incertitude économique, le doute avec l'économie et ce qui se passe, les Canadiens maintenant s'attendent à un taux d'intérêt peut-être un peu plus bas. Donc, oui, la Banque du Canada a diminué le taux d'intérêt beaucoup. Cependant, je crois que les Canadiens pensent qu'il y aura encore plus de diminution de ce taux.

[Visuel : S'abonner.]

ALED : Et par conséquent, maintenant, il y a plus de Canadiens qui demandent l'hypothèque avec un taux variable ou un taux moins du 5 ans traditionnel que nous avons eu au Canada. Normalement, les Canadiens, ils ont des hypothèques 5 ans. Maintenant, c'est plutôt de 3 ans à 5 ans. Et comme j'ai dit, le taux variable aussi. Donc, c'est un peu exagéré, mais c'est un peu « un tiers, un tiers, un tiers » entre ces 3 catégories.

00:04:17:14

JOELLE : D'accord. Et l'an dernier, les taux de défaut de paiement ont augmenté pour les prêts hypothécaires et sur d'autres produits de crédit comme les prêts automobiles et les cartes de crédit. Cette tendance s'est-elle maintenue?

ALED : Oui. Le taux de défaut a augmenté un peu encore. Donc, nous gardons conscience de cette augmentation. Cependant, je dois dire que le taux est très bas, donc à ce moment, nous avons une grande peur dans ce domaine. Mais nous regardons de très proche l'augmentation de nos taux. Donc, la croissance, c'est là. Et surtout, je vais dire... Je vais plutôt expliquer avec les voitures et la dette avec les autos. Donc, il y a ceux qui pensent que peut-être, c'est un signe tôt de problèmes à venir. Donc, nous regardons de très proche ce qui se passe.

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ALED : Mais le taux de différence est très bas en ce moment. Mais la direction n'est pas la bonne direction.

JOELLE : Là, ce n'est pas dans la bonne direction? Donc, compte tenu de l'augmentation des taux de comptes en souffrance qu'on vient juste de parler, des niveaux d'endettement élevés et de l'incertitude économique, quels sont les principaux risques à l'économie canadienne?

00:05:40:12

ALED : Les risques. Tu as énuméré beaucoup de risques macroéconomiques! Donc, je crois que ceux-ci sont les plus grands risques. Ils sont élevés en ce moment. Et le problème ou le défi, c'est que ces risques peuvent entraîner une augmentation du taux de chômage. Les Canadiens, bien sûr, ils sont très prudents.

[Visuel : S'abonner.]

ALED : Ils restent conscients de payer leur hypothèque. Cependant, quand ils n'ont pas un boulot, un emploi, c'est difficile de payer l'hypothèque. À ce moment-là, il y aura des problèmes un peu plus grands dans le secteur financier. Donc, à ce moment, c'est de rester prudent avec nos prévisions, c'est être sûr que le taux de chômage ne va pas augmenter.

JOELLE : Donc on sait tous que la Banque du Canada a diminué les taux d'intérêt depuis le mois de juin 2024. Est-ce que les ménages bénéficient d'un certain répit grâce à ces récentes baisses de taux?

ALED : Oui. Il y a un an, nous avions eu peur de l'augmentation des taux d'intérêt. Parce qu'il y a une grande vague de renouvellements cette année et l'année prochaine : à peu près 2 millions d'hypothécaires vont renouveler leur prêt. Donc, avec la diminution du taux d'intérêt qu'on a expliqué, c'est un peu plus sûr à ce moment que l'économie va survivre à cette évolution. Donc, oui, le taux d'intérêt, c'est moins élevé que nous avions prévu. Et donc, nous espérons que ça donne une situation plus stable et que l'économie va bénéficier de montants un peu moins élevés de loyer.

00:07:33:22

JOELLE : Donc voilà déjà la fin de notre épisode. Merci beaucoup d'être avec nous aujourd'hui et de nous avoir présenté le plus récent rapport sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels.

ALED : Merci.

JOELLE : À nos auditeurs, merci de vous être joints à nous pour cet épisode de « Sous notre toit ». Pour explorer d'autres données, consultez notre tableau de bord de données sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels et lisez le rapport complet en ligne. Vous n'avez qu'à copier et coller dans votre navigateur le lien qui se trouve dans la description de l'épisode.

[Visuel : « Sous notre toit. Balado sur le logement au Canada. » s’affichent en texte blanc sur fond de maisons stylisées qui se forment, se déforment et changent de position.]

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[Audio : Musique rythmée.]

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[Audio : Musique rythmée.]

[Visuel : Le mot-symbole du gouvernement du Canada et le logo de la SCHL-CMHC s’affichent sur fond blanc.]