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L’Observateur du logement
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Balado : Rapport sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels
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Balado : Rapport sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels
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00:00:00:03
[Audio : Musique rythmée.]
[Visuel : Aled ab Iorwerth est assis dans un fauteuil en cuir brun, devant un micro posé sur un socle. Il est assis face à l’animatrice Joelle Hamilton, elle aussi assise dans un fauteuil en cuir brun.]
Aled ab Iorwerth : Le taux de prêts en souffrance est encore bas au Canada, mais il augmente assez rapidement.
[Visuel : L’animatrice Joelle Hamilton a de longs cheveux bruns détachés et porte du rouge à lèvres rouge. Elle porte un chandail noir à manches longues et de longues bottes noires.]
00:00:06:00
Joelle Hamilton : Qu’est-ce qu’on observe cet automne?
00:00:08:00
Aled ab Iorwerth : Une chose claire, c’est que les taux de 5 ans, c’est fini. Les Canadiens ont changé leur comportement.
00:00:17:00
Joelle Hamilton : Quels risques devons-nous surveiller?
00:00:20:00
Aled ab Iorwerth : Acheter une habitation, c’est prendre un risque. Je crois que les Canadiens tentent de réduire leurs dettes. Nous devrons prendre soin de ce qui se passe chez les Canadiens.
00:00:33:05
[Visuel : Sur un fond rouge et bleu, des formes noires apparaissent. Elles forment bientôt une rangée de maisons orientées de différentes façons. Une boîte translucide blanche avec le symbole d’une loupe apparaît au centre de l’écran. Puis un texte apparaît à l’intérieur de la boîte : « Marché canadien de l’habitation ».]
Joelle Hamilton (en voix hors champ) : Vous écoutez « Sous notre toit », balado sur le logement au Canada, où nous faisons part des dernières nouvelles sur le marché canadien de l’habitation.
00:00:43:11
[Audio : On entend la musique du générique.]
[Visuel : La boîte disparaît et la rangée de maisons se divise en trois. Les maisons se déconstruisent, se reconstruisent et se réorientent. Au centre, un texte apparaît en blanc : « Sous notre toit - Balado sur le logement au Canada ».]
[Audio : La musique s’arrête.]
00:00:52:22
[Visuel : Un encadré dans lequel il est écrit « Joelle Hamilton, Communications et marketing – SCHL » apparaît brièvement à l’écran]
Joelle Hamilton : Bienvenue au balado « Sous notre toit ». Ici Joëlle Hamilton, votre animatrice. Aujourd’hui, nous analysons les principales conclusions du Rapport sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels de l’automne 2025. Si vous êtes prêteur, propriétaire, locataire ou décideur, le présent épisode s’adresse à vous.
Aujourd’hui, je suis accompagnée d’Aled ab Iorwerth, l’un des économistes en chef adjoints de la SCHL. Bienvenue, Aled.
00:01:21:00
Aled ab Iorwerth : Salut!
00:01:21:15
Joelle Hamilton : Pour commencer, est-ce que tu pourrais nous résumer les principales conclusions du rapport de l’automne?
[Visuel : Un encadré dans lequel il est écrit « Aled ab Iorwerth, économiste en chef adjoint, SCHL » apparaît brièvement à l’écran.]
00:01:27:00
Aled ab Iorwerth : En général, les Canadiens ont un niveau de dette élevé par rapport aux autres pays, ce qui est un peu inquiétant, surtout que le taux de souffrance est en train d’augmenter, et assez rapidement. Donc, le rapport aborde ces préoccupations.
En revanche, on peut dire que le taux de souffrance reste assez bas, mais c’est une situation maintenant où nous devrons prendre soin avec ce qui se passe chez les Canadiens.
00:02:06:09
Joelle Hamilton : Au printemps, les emprunteurs passaient d’un prêt hypothécaire à taux fixe à un prêt hypothécaire à taux variable. Qu’est-ce qu’on observe cet automne?
00:02:17:00
Aled ab Iorwerth : La situation est encore instable. Il est clair que les taux de 5 ans sont chose du passé au Canada. Maintenant, les gens choisissent un prêt à taux variable ou un taux fixe de 3 ans.
La décision dépend de la priorité de chacun. Certains veulent de la certitude et sont peu optimistes face à l’avenir. Ils prennent un taux fixe de 3 ou 5 ans. D’autres sont inquiets et pensent que la banque centrale va diminuer son taux d’intérêt; ils optent donc pour un taux variable. C’est un signe de l’incertitude générale face à l’économie.
00:03:16:17
Joelle Hamilton : Plus tôt cette année, nous avons dit que la dette hypothécaire du Canada avait dépassé les 2,3 billions de dollars, faisant du Canada le pays le plus endetté du G7. On observe une légère amélioration du ratio dette-revenu des ménages depuis, et les taux d’intérêt ont baissé.
Cependant, la dette demeure élevée, et avec le grand nombre de renouvellements à venir, les risques persistent. Est-ce que les Canadiens sont en meilleure posture cet automne?
00:04:00:14
Aled ab Iorwerth : C’est difficile à dire. C’est pourquoi nous continuons d’examiner la situation. D’un côté, le taux d’intérêt est plus bas que nous l’avions prévu, ce qui est une bonne chose. De l’autre, il y a l’incertitude économique. Donc, le taux de renouvellement peut être un peu moins stressant que prévu, mais beaucoup de ménages vont renouveler leur prêt à un taux d’intérêt plus élevé.
Par conséquent, les Canadiens vont consommer un peu moins, ce qui exercera une pression sur l’économie. Donc, c’est difficile de dire si la situation s’est améliorée. Je crois que les Canadiens trouvent des moyens de réduire leurs dettes.
00:05:01:22
[Visuel : Une boîte avec un texte dans lequel il est écrit « S’abonner » à côté d’un symbole de cloche apparaît brièvement à l’écran.]
Aled ab Iorwerth : Mais la conjoncture macroéconomique reste incertaine, ce qui est préoccupant.
00:05:11:00
Joelle Hamilton : Nous avons vu que le taux des prêts hypothécaires en souffrance continue d’augmenter. Est-ce que c’est encore le cas cet automne?
00:05:19:00
Aled ab Iorwerth : Oui. Le taux a beaucoup augmenté, mais en conformité avec les données historiques. Ce n’est donc pas très inquiétant en ce moment. Cependant, l’évolution se fait dans le mauvais sens, ce qui est encore inquiétant.
00:05:48:00
Joelle Hamilton : Est-ce que l’inquiétude touche les gens partout au pays, ou seulement ceux dans quelques régions précises?
00:05:56:03
Aled ab Iorwerth : C’est un peu partout. Le taux de prêts en souffrance augmente rapidement dans toutes les provinces. Il se peut que l’économie de l’Ouest soit plus forte et mieux en mesure de faire face à la dette.
00:06:19:04
Joelle Hamilton : Comment le logement continue-t-il à influer sur la richesse des Canadiens, et quels risques devons-nous surveiller?
00:06:30:03
Aled ab Iorwerth : Les Canadiens ont acheté beaucoup de biens immobiliers, et nous pensons que les habitations représentent maintenant un tiers de leur richesse. C’est important pour eux d’épargner pour leur retraite et leurs autres dépenses, mais c’est en même temps une source importante de richesse.
Je dirais aussi que cette richesse sera importante s’il y a une crise économique, parce qu’elle est beaucoup plus importante que le total des prêts hypothécaires. Par contre, il faut aussi se rappeler qu’investir dans le logement est risqué. On le voit aujourd’hui à Toronto. Il faut donc faire attention.
00:07:31:00
[Visuel : Une boîte avec un texte dans lequel il est écrit « S’abonner » à côté d’un symbole de cloche apparaît brièvement à l’écran.]
Aled ab Iorwerth : Ce n’est pas certain que les prix vont augmenter chaque année. C’est important d’en tenir compte quand on pense à sa retraite, par exemple.
00:07:41:00
Joelle Hamilton : Aled, nous arrivons déjà à la fin de notre épisode. J’aimerais te remercier d’avoir présenté les principales conclusions du Rapport sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels de l’automne 2025.
Merci, à nos auditeurs, de vous être joints à nous pour cet épisode de Sous notre toit. Si vous souhaitez approfondir le sujet, consultez le tableau de bord interactif de données sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels de la SCHL, et lisez le rapport. Le lien est inclus dans la description de l’épisode ci-dessous.
00:08:15:08
[Visuel : Un texte blanc apparaît à l’écran, « Sous notre toit - Balado sur le logement au Canada », au-dessus de maisons en rangée noires, sous un fond rouge et bleu. Les maisons se déconstruisent, se reconstruisent et se réorientent.]
00:08:18:00
Joelle Hamilton (en voix hors champ) : Et saviez-vous que nous ne sommes pas seulement sur YouTube? Vous pouvez maintenant nous trouver sur Spotify, Apple Podcasts et Amazon Music.
[Visuel : Le texte en blanc glisse et disparaît. Il est remplacé par les logos blancs de Spotify, Apple Podcasts et Amazon Music.]
Ne ratez pas nos prochains épisodes pour découvrir d’autres discussions authentiques et fondées sur les données. Si ce balado a été instructif et amusant, partagez cet épisode, suivez-nous ou abonnez-vous. Et surtout, dites-nous ce que vous en pensez. Merci, et à la prochaine!
[Visuel : Les trois logos glissent vers le haut de l’écran et sont remplacés par un texte en blanc, « Ne ratez pas nos prochains épisodes! ». Trois rectangles translucides avec les mots « Partager », « Suivre », et « S’abonner » apparaissent sous le texte. Ils se combinent en un seul, qui disparaît.]
[Visuel : Le texte disparaît puis est remplacé par un texte en blanc où il est écrit « À la prochaine! ».]
00:08:50:06
[Visuel : Le mot-symbole du gouvernement du Canada et le logo de la SCHL apparaissent à l’écran sur un fond blanc.]
[Audio : La musique s’estompe.]
00:09:00:00
Balado : Rapport sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels
19 novembre 2025
9 min 01 s
Invité : Aled ab Iorwerth, économiste en chef adjoint à la SCHL
Joignez-vous à l’animatrice du balado Sous notre toit, Joelle Hamilton, et à son invité, Aled ab Iorwerth, l’un des économistes en chef adjoints de la SCHL. Ils discutent ensemble du Rapport sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels de l’automne 2025.
L’épisode porte sur les dernières tendances du marché hypothécaire canadien : changements dans les comportements des emprunteurs, niveaux d’endettement des ménages et difficultés financières selon les régions. Il fournit des renseignements utiles sur l’incidence de l’évolution du contexte hypothécaire canadien sur les prêteurs, les décideurs, les propriétaires-occupants et les locataires.
En bref
- Les emprunteurs optent de plus en plus pour des prêts hypothécaires à taux fixe de 3 à 5 ans.
- Le ratio de la dette au revenu des ménages s’est stabilisé après 7 baisses trimestrielles consécutives d’une année à l’autre.
- Bien que le taux de prêts en souffrance s’améliore au Canada, il augmente en Ontario.
Les emprunteurs préfèrent de nouveau les prêts hypothécaires à taux fixe
Le Rapport sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels de l’automne 2025 révèle les principaux changements sur le marché hypothécaire canadien. De plus en plus d’emprunteurs optent pour des prêts hypothécaires à taux fixe, surtout de 3 à 5 ans.
Plus de 60 % des nouveaux prêts hypothécaires non assurés des banques à charte ont désormais une période d’amortissement supérieure à 25 ans. Ces tendances démontrent que les emprunteurs cherchent à réduire leurs paiements dans le contexte économique actuel.
L’endettement des ménages s’améliore, mais des défis persistent
Les ratios dette-revenu des ménages se sont améliorés comparativement à leur sommet de 2022. Ils demeurent toutefois élevés par rapport aux normes historiques et internationales. Parmi les emprunteurs faisant affaire avec une banque à charte, on constate une baisse de ceux ayant un rapport d’amortissement total de la dette supérieur à 45 %. Ce pourcentage a diminué pendant 3 années consécutives. Cependant, les niveaux d’endettement sont toujours élevés. Beaucoup de personnes doivent composer avec des problèmes d’abordabilité à l’approche de leur renouvellement hypothécaire, surtout dans les régions où les coûts sont élevés.
Les difficultés financières varient selon les régions
Le taux national de prêts hypothécaires en souffrance a légèrement diminué au deuxième trimestre de 2025 par rapport au trimestre précédent, mais les tendances régionales ont été contrastées. Le taux de prêts en souffrance a augmenté de 44 % d’une année à l’autre en Ontario pour s’établir à 0,23 %, tandis qu’il était un peu plus élevé à Toronto, à 0,24 %.
En Colombie-Britannique et à l’Île-du-Prince-Édouard, le taux de prêts en souffrance a aussi connu une hausse d’une année à l’autre. Le taux de produits de crédit non hypothécaire en souffrance (par exemple des prêts automobiles et des cartes de crédit) s’est accru chez les emprunteurs hypothécaires, ce qui démontre des difficultés financières dans certaines régions.
De nombreux prêts hypothécaires devront bientôt être renouvelés, et les emprunteurs paieront alors des taux plus élevés qu’au moment de l’octroi de leur prêt. La pression liée à d’autres produits de crédit et l’incertitude économique accentuent les vulnérabilités du marché canadien de l’habitation.
Vous voulez en savoir plus?
Consultez le Rapport sur le secteur des prêts hypothécaires résidentiels de l’automne 2025 pour en savoir plus sur les données et les tendances qui façonnent le marché hypothécaire canadien.
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