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SCHL en mouvement : devenir un chef de file mondial en gestion des risques liés à l’habitation

Le 1 février 2017

Notes d’allocution de Evan Siddall, Président et premier dirigeant, Société canadienne d’hypothèques et de logement

Northwind Professional Institute
Première édition du Forum sur le financement de l’habitation
Langdon Hall
Cambridge (Ontario)

Seul le texte prononcé fait foi

Je suis très honoré de donner le coup d’envoi à la première édition du Forum sur le financement de l’habitation du Northwind Professional Institute.

Étant donné votre programme, vous vous attendez sans doute à ce que je vous présente un bilan sommaire de l’état des marchés de l’habitation au Canada, à ce que je discute des vulnérabilités persistantes et à ce que je fasse état des récentes modifications aux règles de l’assurance prêt hypothécaire, des perspectives quant au partage des risques avec les prêteurs, et peut-être même des changements futurs possibles.

Si je fais cela, je ne ferai que répéter ce qui a déjà été dit, par moi et par d’autres, et je vais tous nous ennuyer. Vous me remercierez gentiment pour les quelques jours que vous aurez passés ici à profiter de la campagne dans le sud de l’Ontario.

Mais ce n’est pas ce que je vais faire.

Au lieu de cela, je vais vous « révéler les coulisses ». Je vais vous fournir les renseignements que vous recherchez, mais je le ferai en vous entretenant d’un sujet moins éphémère : ce que nous faisons à la SCHL pour devenir un chef de file mondial en gestion des risques liés à l’habitation et pourquoi ces réalisations comptent pour les Canadiens.

Tout d’abord, je tiens à remercier trois de mes collègues ici présents, qui jouent un rôle de premier plan dans le parcours de la SCHL.

Premièrement, Steve Mennill, premier vice-président à l’Assurance; je mets quiconque au défi de connaître et de comprendre l’habitation aussi bien que lui.

Deuxièmement, Wojo Zielonka, notre chef des finances et premier vice-président aux Marchés financiers. Lui aussi a une compréhension très pointue des risques, et le courage inébranlable de nous mettre au défi de nous améliorer.

Troisièmement, Romy Bowers, notre chef de la gestion des risques, qui a occupé un poste dans une des grandes banques avant d’entrer au service de la SCHL en 2015; sans son leadership, nous n’aurions pas progressé autant en matière de gestion des risques à la SCHL. Sa compréhension profonde du risque opérationnel et son leadership ont été cruciaux et nous ont permis de promouvoir un état d’esprit de gestion des risques dans toute l’entreprise. Comme vous le savez, Romy a aussi pris part aux travaux du comité organisateur de cet événement en mettant à profit son intelligence et son énergie.

La SCHL, un instrument de politique publique

La SCHL est une des plus importantes institutions financières au Canada. Pensez au film La vie est belle, un classique des fêtes de fin d’année : nous nous situons au carrefour des banques et des gens qui empruntent pour acheter leur habitation.

Cependant, nous menons nos activités à l’échelle nationale, et non uniquement à Bedford Falls. La gestion d’une activité financière représentant environ un billion de dollars fait de nous une institution financière nationale d’importance systémique.

Notre solide position à ce croisement peut-être une force : la SCHL a contribué à protéger les Canadiens contre le pire en étant prête à affecter 125 milliards de dollars à l’achat de titres hypothécaires en vue de soutenir l’octroi de prêts pendant la crise financière mondiale.

La crise des prêts hypothécaires à risque élevé aux États-Unis a mis en lumière l’importance du logement dans le système financier. Les gens ont rapidement remarqué que la SCHL était un pilier de notre économie.

Certains commentateurs et politiciens qui craignaient que la Société soit trop importante ont songé à sa privatisation. Ce point de vue fait fi de ce qu’est la SCHL, une institution unique et enviable sur le plan mondial.

Non seulement nous offrons une stabilité en amortissant les chocs, mais, en plus, nous combinons notre présence dans le domaine de l’octroi de prêts hypothécaires à une fonction d’aide au logement qui a soutenu 555 000 ménages dans le besoin en 2016.

Notre vision englobant l’ensemble du continuum du logement guide nos activités de recherche et est le fondement des conseils stratégiques que nous donnons aux ministres. Vous nous voyez comme une société d’État. Quant au gouvernement fédéral, il considère la SCHL essentiellement comme un de ses ministères et le président, comme sous-ministre du logement de facto. Les sous-ministres des Finances et d’Emploi et Développement social Canada sont des partenaires clés dans ce travail et siègent au Conseil d’administration de la Société.

Malgré notre importance, nous risquions de perdre notre pertinence. En un sens, c’était de notre faute. Nous étions prudents et sur la défensive, craignant tellement de faire chavirer le navire que nous intervenions peu. Avec le recul, nous avons été typiquement canadiens : excessivement modestes.

Naturellement prudents et fermés à la critique, nous étions repliés sur nous-mêmes et risquions de perdre notre place dans le monde.

Toute entreprise a besoin d’une raison d’être qui est claire, et les entités publiques doivent respecter des normes encore plus strictes, car elles peuvent, par leur seule présence, éclipser les autres.

En plus, il n’est pas simple de nous demander des comptes : les contribuables ne peuvent ni vendre nos actions ni changer les membres de notre Conseil d’administration. Par conséquent, il est de notre devoir d’affronter la question existentielle de la valeur que nous offrons – et des raisons pour lesquelles la participation de l’État est nécessaire. Il nous a fallu diagnostiquer la raison d’être de la SCHL.

Notre dérive stratégique a été un problème particulier. La Société a été critiquée pour avoir visé une trop grande croissance dans son propre intérêt, que ce soit en maximisant sa part du marché dans l’assurance ou en augmentant ses volumes de titrisation. Notre quête de croissance nous a menés à ajouter des mécanismes d’assurance plus risqués, comme la prolongation des amortissements hypothécaires. Et nous n’avons pas été en mesure ou n’avons pas souhaité prévenir l’affaiblissement de nos activités historiques d’aide au logement.

Nous sommes donc revenus à l’essentiel.

Notre mission et notre stratégie

Nous avons commencé par répondre à quelques questions clés. Nous avons réaffirmé notre noble mission et notre ambitieuse vision, et le parcours que nous devons emprunter pour les réaliser. Ce sont là des questions auxquelles toute organisation doit pouvoir répondre clairement.

Pourquoi existons-nous? Quelle est notre mission? Nous aidons les Canadiens à répondre à leurs besoins en matière de logement. Cet énoncé exprime à la fois un but noble et un but qui est consciencieusement restreint.

Où nous dirigeons-nous? Quelle est notre vision? Nous serons au cœur d’un système de logement de classe mondiale. Au-delà de ce qui est bon pour la SCHL, notre vision s’étend au bien-être de notre système de logement dans son ensemble.

Et comment resterons-nous fidèles à notre mission et réaliserons-nous notre vision? Quelle est notre stratégie? 1) Nous obtiendrons de meilleurs résultats par la gestion des risques, 2) nous serons le chef de file grâce à l’innovation et à notre savoir-faire et 3) nous serons une organisation de haute performance – une organisation fiable et intéressante, admirée par les Canadiens.

La gestion des risques est au premier rang. Elle est liée à tout ce que nous faisons. Et il y avait beaucoup à faire dans ce domaine.

Gestion des risques à la SCHL

Un examen de la SCHL effectué par le gouvernement et le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) avait antérieurement conclu que des changements systémiques devaient être apportés à nos capacités de gouvernance, de surveillance et de gestion des risques.

Notre première réaction face aux observations du BSIF a été de rayer les recommandations de la liste. Toutefois, c’était comme si nous conduisions en regardant dans le rétroviseur. Nous n’arrivions pas à suivre ni à anticiper le changement. Nous ne gérions pas véritablement les risques; en quelque sorte, c’était le BSIF qui le faisait.

Il fallait que ça change. Au cours des dernières années, nous nous sommes concentrés sur six lacunes clés relatives à la gestion des risques, toutes appuyées par des lignes directrices du BSIF1, qui sont fondées sur de saines pratiques de gestion des risques : 1) la simulation de crise et la gestion du capital, 2) l’assurance de la qualité des prêteurs, 3) la gouvernance des modèles, 4) notre fonction d’audit interne, 5) les risques en matière de cybersécurité et surtout 6) nos politiques et pratiques en matière de gestion des risques.

Selon notre estimation, nos fonctions d’audit interne et d’assurance de la qualité des prêteurs sont maintenant solides. Nous terminerons notre travail relatif à la simulation de crise, à la gestion du capital et à notre gouvernance des modèles en 2017. La gestion des risques en matière de cybersécurité sera un travail constant et nos capacités seront considérablement améliorées grâce au partenariat entre nos TI et Accenture. Finalement, nous avons réalisé d’importants progrès l’année dernière sur une approche de gouvernance des risques commune à toute l’entreprise.

Nous avons eu de la difficulté à trouver l’équilibre entre les deux aspects de notre mandat : soutenir l’accès au logement et favoriser la stabilité financière. Strictement sur le plan de l’offre de logements, plus signifie plus du premier aspect et moins du second.

Même si nous avions un Cadre d’appétit pour le risque, celui-ci évitait la question par l’utilisation d’un langage détourné et teinté d’euphémismes en s’appuyant sur notre mandat relatif à l’« accès » comme échappatoire.

Nous avons depuis revu le Cadre afin de résoudre cette tension au moyen d’un modèle conditionnel qui nous permet de naviguer entre différentes situations. En résumé : nous mettrons la stabilité financière en priorité à moins qu’un bouleversement économique ne survienne2 et, si cela se produit, nous serons prêts à assumer un rôle plus actif afin de favoriser l’accès au logement pour les Canadiens.

La conditionnalité de notre positionnement face aux risques a clarifié notre processus décisionnel, notamment à la suite de la nouvelle ligne directrice du BSIF sur le capital sensible au risque pour l’assurance hypothécaire. Notre nouvelle approche nous a récemment permis d’annoncer des hausses de tarifs pour notre assurance souscrite à l’unité en vue d’être entièrement dédommagés pour la hausse de nos niveaux de capital, puisque le pointage de crédit est devenu un facteur dans l’équation.

Cependant, plutôt que d’augmenter encore plus nos tarifs pour ceux qui ont un pointage de crédit faible, nous avons choisi d’accepter des rendements des capitaux propres moins élevés dans ce secteur, où les assureurs privés sont moins présents. Notre examen des répercussions socio-économiques potentielles sur les habitations en région rurale ou éloignée et les habitations de faible valeur nous a forcés à établir le prix de ce risque différemment du risque associé aux pointages de crédits élevés. Cela dit, nous avons signalé notre intention d’explorer une différenciation éventuelle des tarifs pour que ceux-ci dépendent davantage des pointages de crédit.

Pour le portefeuille d’assurance à faible rapport prêt-valeur, nous avons adopté une approche entièrement fondée sur le risque. Il s’agit d’une assurance achetée par le prêteur des mois et même des années après l’initiation du prêt dans le but de l’utiliser comme sûreté pour les programmes de titrisation de la SCHL.

Le nouveau cadre de capital s’applique également à ces prêts assurés et donnera lieu à des primes qui sont plus de deux fois plus élevées, en moyenne, que les primes actuelles. Il y aura cependant d’importantes variations en fonction des caractéristiques de risque des prêts du portefeuille. Nous avons fourni à nos clients beaucoup de renseignements concernant les fourchettes des primes auxquelles ils peuvent s’attendre compte tenu des différentes combinaisons entre les rapports prêt-valeur et les pointages de crédit.

Culture du risque

Je suis fier des progrès que nous avons accomplis à titre de gestionnaire de risques. En plus des progrès réalisés dans nos six secteurs d’intervention prioritaires, l’instauration d’une culture du risque dans tout ce que nous faisons nous permettra de devenir un chef de file mondial.

La gestion des risques est une façon de penser; elle reflète l’attitude que l’on adopte face aux risques. Un gestionnaire de risques efficace imagine ce qui pourrait changer pour se préparer à ces changements. Il imagine également ce qui devrait changer – et, pour y arriver, il fait plier le monde.

En 2014, le Conseil de stabilité financière a publié un rapport sur la culture du risque à l’intention des organismes de réglementation3. Le Conseil a souligné les éléments essentiels nécessaires et a déterminé quatre indicateurs d’une saine culture du risque : l’exemple donné par la haute direction, l’imputabilité, la communication efficace et la remise en question, et les mesures incitatives. Ces quatre indicateurs sont au cœur des changements qui se déroulent actuellement à la SCHL.

Mon collègue Jeremy Rudin, surintendant du BSIF, a également parlé de l’importance de la culture dans la gestion des risques lors d’un discours prononcé en 2015 devant l’Institut C.D. Howe4. Au-delà des règles et des listes de contrôle, le surintendant a souligné le besoin de se pencher « sur les normes, les attitudes et les comportements [...] en ce qui touche la sensibilisation au risque, la prise de risques et la gestion du risque, et sur la façon dont ces normes, attitudes et comportements renforcent ou minent la gestion responsable du risque ».

La haute direction peut changer la stratégie, la structure, les systèmes, même les gens – et nous avons fait tout cela à la SCHL; cependant, si nous n’abordons pas l’influence dominante de la culture, le projet est voué à l’échec.

La SCHL est une organisation très différente aujourd’hui, notamment grâce à l’énergie déployée par près de 700 nouveaux employés embauchés au cours des deux dernières années. Ce progrès était nécessaire, mais il n’est pas encore suffisant.

Il faut changer davantage. Notre objectif d’être un chef de file mondial en gestion des risques liés à l’habitation nécessite également de nous occuper de notre culture : connaître notre histoire commune, les objets propres à notre culture, ainsi que les préjugés et les « règles » cachées qui nous font encore trébucher.

Nous avons compris que devenir un chef de file mondial se fera aux dépens de certains progrès à court terme. Des changements ralentiront notre progression pour mieux l’accélérer et la soutenir par la suite.

SCHL en mouvement

Des chercheurs et des autorités compétentes ont beaucoup écrit à propos du rôle des conseils d’administration et des dirigeants dans le soutien de cultures du risque efficaces. Le catalyseur de notre évolution était en fait une approche professionnelle face à la gouvernance de la Société, avec un accent prononcé mis sur la gestion des risques. Cela a commencé en mai 2013, lorsque Bob Kelly a été nommé président du Conseil d’administration.

S’adapter à la gestion des risques signifie de s’adapter au changement et même de l’anticiper. Nous avons donc lancé en septembre 2014 un programme de changement pour la SCHL qui s’étend sur plusieurs années et qui est axé sur la gestion des risques. Le programme SCHL en mouvement comprend quatre piliers :

  • Rôle ciblé. L’énoncé de notre mission, qui explique le « pourquoi » de ce que nous faisons, est un indicateur servant à identifier les risques et les occasions que nous devons accepter par rapport à ceux que nous devrions éviter ou impartir. Donc, rapidement, nous avons éliminé des programmes pour lesquels le soutien de l’État n’était pas nécessaire, comme l’assurance hypothécaire pour la construction de copropriétés et pour les résidences secondaires. Ce même raisonnement nous a menés à cibler une part de marché plus modeste de 40 à 50 % et a aussi fait naître l’idée du partage des risques avec les prêteurs.
  • Culture responsable. Nous voulons libérer la sagesse collective de nos 1 900 collègues. Nous avons donc entrepris une formation poussée en développement du leadership et nous avons changé nos systèmes de gestion du rendement et de récompenses, en remplaçant des privilèges par des mesures incitatives. Nous avons étendu la prise de décisions à l’échelle de la Société, en rapprochant la gestion des risques des risques eux-mêmes, le tout s’appuyant sur « trois lignes de maîtrise ». Les risques sont maintenant l’affaire de tous. Et, surtout, cela signifie de donner aux gens la permission de se remettre en question les uns les autres. Le « prix à payer pour être gentil » était trop élevé.
  • Processus efficaces. Nous avons accéléré le processus décisionnel et nous avons aplati notre hiérarchie en supprimant trois niveaux de gestion. Cela a nécessité une réorganisation difficile sur le plan culturel et a mené à la réaffectation de 565 collègues à des postes redéfinis et au départ de 240 employés. Ce faisant, nous avons créé la capacité d’ajouter 55 postes en gestion des risques dans l’ensemble de l’entreprise. Finalement, après avoir été éprouvés par des années d’investissements insuffisants en technologie, nous avons formé un partenariat de plusieurs années avec Accenture pour renforcer notre efficacité en déplaçant notre technologie vers le nuage, en réduisant de 75 % notre portefeuille d’applications, en restructurant davantage nos processus et en lançant une stratégie de transformation numérique.
  • Gens outillés pour la réussite. Nous réalisons ce dernier pilier en laissant les experts en logement de la SCHL faire leur travail et gérer les risques. Pour nous, c’est l’essence même de la gestion des risques et c’est aussi essentiel pour devenir un chef de file mondial en gestion des risques liés à l’habitation. À la SCHL, notre prochaine tâche sera d’intégrer l’innovation à notre culture : de passer d’une culture qui vise la perfection à une culture dans laquelle les échecs sont considérés comme des occasions de progresser, et non des reculs – d’une culture où l’on évite les risques à une culture où certains risques sont assumés.

Résultats jusqu’à présent

Nous croyons que nous obtenons ce que nous mesurons, et nous mesurons notre culture du risque.

Nous avons terminé en décembre notre plus récent sondage sur la culture du risque. Le taux de réponse parmi les employés s’est amélioré et presque tous ont affirmé avoir une bonne compréhension de nos risques (92 %) et de la façon dont nous les gérons (93 %).

De plus, 88 % croient que la haute direction favorise et entretient une culture qui reconnaît l’importance d’une gestion efficace des risques, alors que seulement 71 % des employés étaient de cet avis il y a deux ans.

J’ai mentionné explicitement ou implicitement nos progrès relatifs aux quatre indicateurs de la culture du risque énoncés par le Conseil de stabilité financière. De plus, nous avons volontairement ciblé l’amélioration de la transparence, la constance dans l’exécution, l’innovation consciente et la diversité de pensée afin de fortifier notre culture du risque.

Transparence

En tant qu’organisme public, la SCHL a le devoir de chercher les meilleures idées et les meilleures informations – la vérité la plus vraie – même si elles viennent de l’extérieur. Alors que nous étions repliés sur nous-mêmes dans le passé, nous voyons aujourd’hui que l’ouverture est une forme de gestion des risques : nous cherchons de meilleures idées en mobilisant nos employés et en faisant appel au grand public.

La diffusion de l’information est une stratégie clé pour trouver de meilleures idées pour notre gestion des risques. Lorsque nous avons publié pour la première fois nos résultats annuels sur les simulations de crise, nous avons dit que nous devons être ouverts aux nouvelles idées et aux critiques de nos analyses. Si la SCHL a amélioré sa gestion des risques en permettant à 1 900 employés de prendre des décisions, nous savons que notre système de logement sera encore plus résilient grâce à l’analyse et aux idées de milliers de penseurs.

Vous avez aussi remarqué que nous sommes plus proactifs en ce qui a trait à nos évaluations des marchés de l’habitation au Canada, dont la plus récente a été publiée lundi dernier, et que nous avons même osé émettre un signal d’alarme pour l’ensemble du pays en octobre dernier.

Même si les prêts hypothécaires continuent d’afficher de bons résultats, nous demeurons préoccupés par les effets d’une activité hypothécaire excessive sur la consommation et la croissance économique. Une flambée des prix des logements est aussi source d’inquiétude, en particulier sur les marchés de Toronto et de Vancouver.

Constance d’exécution

Notre travail commence avec nos clients : les prêteurs, les fournisseurs communautaires de logements sans but lucratif, les coopératives et les communautés autochtones. Notre capacité à gérer les risques que nous assumons pour eux nécessite que nous soyons constamment à la hauteur des attentes qu’ils ont à notre égard. Cela signifie que nous devons respecter nos promesses, établir des objectifs et les atteindre.

L’exécution constante s’applique aussi à notre rôle de conseiller stratégique du gouvernement, et, en ce sens, nous devons servir les Canadiens.

Nous avons entrepris très rapidement de renforcer notre équipe stratégique et nos rapports avec nos homologues fédéraux, provinciaux et territoriaux. Tout ce travail nous a permis notamment d’établir les tarifs de tous nos produits commerciaux au niveau du marché, de mettre en œuvre deux séries de changements aux paramètres des prêts hypothécaires et de réévaluer les rôles des prêteurs et des assureurs au moyen d’un cadre de partage des risques.

Et, bientôt, le gouvernement proposera une Stratégie nationale sur le logement, dont l’élaboration a été dirigée par la SCHL, de concert avec les provinces et les territoires.

Innovation consciente et technologie

L’importance de l’innovation consciente était le thème d’une discussion à l’échelle de l’entreprise l’année dernière. Nous devons nous débarrasser de ces sept mots coûteux : « On a toujours fait ça comme ça ».

L’innovation était un sujet tabou dans notre ancienne culture d’aversion pour le risque. Notre culture du risque, en évolution, apporte de nouvelles idées à notre stratégie, de nouvelles façons d’aborder les risques à tous les niveaux de l’organisation. Notre transformation technologique favorisera aussi l’innovation et la transformation culturelle nécessaires pour y arriver.

Une de nos valeurs affirmées est de « demander pourquoi? » et de remettre en question les normes établies. C’est pour nous un moyen de défense essentiel face à la pensée de groupe dangereuse et trop commune que nous adoptions par le passé. C’est un comportement essentiel pour aborder les risques à tous les niveaux de l’organisation. Donc, en plus de permettre à nos employés de demander « pourquoi? », nous nous attendons à ce qu’ils le fassent.

Diversité

Finalement, la diversité est une force et une vertu. C’est un outil indispensable pour fortifier notre culture du risque.

Je ne parle pas de diversité symbolique. Je parle de diversité au sens large : une multiplicité d’idées et de perspectives. La créativité et l’innovation sont les moyens par lesquels nous abordons les risques et nous prenons des décisions et qui nous permettent de grandir grâce à la diversité des pensées et des expériences.

La SCHL a été reconnue à plusieurs reprises comme l’un des meilleurs employeurs pour la diversité au Canada. Nous voulons un milieu de travail où tous se sentent accueillis et même acceptés chaleureusement, où la tolérance et le respect de tous ne sont pas négociables.

Nous voyons la diversité sous des angles divers. Le Canada est issu de nombreuses ethnicités et compte deux langues officielles. La diversité des genres est notre point de départ : dans notre Plan d’entreprise, nous avons établi une cible selon laquelle 54 % des postes de direction doivent être occupés par des femmes (ce qui est notre proportion actuelle de représentation féminine) d’ici deux ans. Nous avons aussi des cibles concernant les minorités visibles, les personnes handicapées et les Autochtones.

Une stratégie sur le logement pour le Canada

Le logement a grandement évolué : pour nos ancêtres lointains, se loger était un besoin humain de base et pas beaucoup plus. D’ailleurs, la SCHL a été créée à cette fin : loger les anciens combattants à leur retour de la Seconde Guerre mondiale.

Plus récemment, depuis la crise financière de 2008-2009, nous avons constaté que le logement était lié au caractère systémique de notre infrastructure financière. Des liens inhérents entre les institutions bancaires et le logement, par l’intermédiaire du financement hypothécaire et du financement par la titrisation, peuvent agir comme moyens procycliques de transmission des risques.

Mais, par-dessus tout, nous constatons maintenant que le logement est lié à la croissance économique5. Le logement, c’est un peu comme la pression artérielle de l’économie : nous en avons besoin, mais pas trop.

Les niveaux des prix et les faibles taux d’intérêt ont encouragé l’activité spéculative. Les cycles d’expansion et de ralentissement dans le logement précèdent souvent les crises financières puisque les pressions sur l’abordabilité poussent les propriétaires à réduire leurs dépenses, ce qui ralentit notre économie.

Par conséquent, le ministre des Finances a pris des mesures en octobre dernier pour restreindre la portée de l’assurance hypothécaire et pour mettre un frein aux pratiques fiscales potentiellement abusives d’investisseurs canadiens et étrangers. Une augmentation de l’offre de logements aidera par ailleurs à atténuer la croissance des prix et à favoriser l’abordabilité.

Le retour en force de la SCHL arrive au moment opportun. L’année dernière a été déterminante pour nous : avec nos collègues du ministère des Finances, nous avons mis de l’avant d’importants changements relatifs aux paramètres de l’assurance hypothécaire et au partage des risques avec les prêteurs pour renforcer notre système de logement tout au long du cycle.

Et la première Stratégie nationale sur le logement du Canada en 40 ans promet de devenir un outil puissant pour améliorer nos perspectives économiques et même pour renforcer notre tissu social. Nous voyons maintenant le logement comme l’ingrédient qui favorise l’inclusion sociale, la tolérance et les qualités uniques qui rendent les Canadiens si exceptionnels.

Conclusion : faire preuve de leadership quant aux risques en matière d’habitation

Pour terminer, je tiens à parler de nos valeurs. La culture naît des comportements que nous choisissons de renforcer. Les fondements de la culture de la SCHL sont les valeurs que nous partageons en tant que collègues.

En 2015, nous avons entrepris d’explorer ce qui compte pour nous à l’échelle de la Société. Nos énoncés de valeurs comprennent des éléments non négociables et renforcent certains messages profonds sur le fait d’être responsable et utile6. Mais surtout, ces valeurs sont synonymes d’innovation, de curiosité et de remise en question positive. Elles sont claires et simples : un manifeste permettant de nous épanouir, pas une liste de contrôle.

Notre première valeur est « prenez les choses en main », autrement dit, « appropriez-vous les choses ». La notion de propriété implique la gérance et la durabilité, une responsabilité qui dépasse la situation passagère d’un « locataire » à temps partiel. Les propriétaires s’identifient de façon naturelle aux risques; ils savent les mesurer et les assumer, ils posent des questions et ils innovent.

Notre culture et l’idée deprendre en main nos risques sont ce qui nous pousse vers l’excellence en gestion des risques et vers notre but d’être un chef de file mondial en gestion des risques liés à l’habitation.

Les Canadiens ne méritent rien de moins de notre part. Merci.

1 Pratiques et procédures de souscription d’assurance hypothécaire résidentielle publiées par le BSIF, aussi désignées Ligne directrice B-21, et Ligne directrice sur la gouvernance d’entreprise pour les institutions financières fédérales.

2 « Bouleversement économique » est une expression vague pour désigner un ensemble d’éléments déclencheurs spécifiques, tous appartenant à la catégorie « déficiences du marché ». Lorsque les marchés de l’habitation ne fonctionnent pas de façon ordonnée ou régulière, il se peut que nous choisissions d’assumer plus de risques afin de soutenir l’accès au logement.

3 Conseil de stabilité financière, 2014. Guidance on Supervisory Interaction with Financial Institutions on Risk Culture: A Framework for Assessing Risk Culture.

4 Jeremy Rudin, 2015. Les zones d’ombre : Culture, conduite et efficacité de la réglementation prudentielle (discours prononcé à l’Institut C.D. Howe, le 17 juin 2015).

5 Evan Siddall, 2016. Le logement au Canada et la ville imaginaire : remédier aux vulnérabilités, aux lacunes dans les données et aux problèmes d’abordabilité (discours prononcé devant la Chambre de commerce du Grand Vancouver le 30 novembre 2016).

6 Les valeurs de la SCHL sont : Prenez les choses en main. Impressionnez nos clients. Pensez d’abord à dire « oui ». Faites ce qui est juste. Ayez confiance les uns envers les autres : nous sommes meilleurs ensemble. Soulignez tant les victoires que les échecs. Demandez « pourquoi? » N’ayez pas peur du changement. Faites une différence. Ayez du plaisir tous les jours.

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Date de publication: 1 février 2017

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