Des terrains fédéraux pour le logement

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[Audio : Musique entraînante.]

[Visuel : Une femme avec de longs cheveux foncés est assise à un bureau devant un écran bleu. Elle porte du rouge à lèvres rouge et un chandail jaune. Un clavier, une souris et une tablette se trouvent sur le bureau.]

JOELLE HAMILTON : Nous l'avons tous lu ou entendu. L'offre de logements peine à suivre la progression de la demande depuis des années, voire des décennies.

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[Visuel : Une affiche bilingue de la Ville d'Ottawa présente un plan de construction de bâtiments de neuf étages avec stationnement intérieur.]

JOELLE : De nombreux experts le disent, il faut augmenter l'offre pour rétablir l'accessibilité du logement.

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[Visuel : Deux affiches se suivent. Une première indique : « Danger, zone de construction, personnel autorisé seulement. » Et une autre affiche  : « Wateridge Village Lowrise Construction Office Entrance » avec une flèche.]

JOELLE : Convertir des propriétés fédérales et logements est l'un des moyens d'y parvenir.

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[Visuel : Trois tours de copropriétés grises et blanches avec des panneaux colorés sur un terrain vague. Un montage de clips : de nouvelles constructions résidentielles le jour, des véhicules qui roulent dans les rues de la ville la nuit, des nouvelles copropriétés construites le jour, ainsi qu'un paysage urbain avec un haut bâtiment en construction au coucher de soleil.]

[Visuel : « Demandez à un expert. »]

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JOELLE : La crise de l'abordabilité du logement au Canada est un défi en constante évolution.

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[Visuel : Joelle est assise au bureau. Le texte suivant apparaît à l'écran : « Joelle Hamilton, Communications et Marketing, SCHL »]

JOELLE : Dans cet épisode, nous verrons comment des terrains et des meubles fédéraux inutilisés sont transformés en logements, et un expert nous expliquera comment ça fonctionne.

[Visuel : Diapositive  : « Choisir les terrains et immeubles. »]

JOELLE : Pour trouver un terrain propice à la construction ou un immeuble pouvant être converti en logements, le potentiel est encore plus important que l'emplacement.

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[Visuel : Un homme avec des cheveux bruns, courts et frisés portant des lunettes est assis dans un bureau lumineux. Il porte un chandail bleu foncé. Sur un super en bas de l'écran à gauche, on peut lire : « Nathan Lea, analyste principal, Solutions financières SCHL. »]

NATHAN LEA : Une fois que nous avons trouvé une propriété fédérale inutilisée, nous examinons son potentiel d'aménagement. Combien de logements peut-il accueillir? Dans quelle mesure pouvons-nous rendre ces logements abordables? Et pouvons-nous nous assurer qu'ils le demeurent à long terme?

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[Visuel : Une animation montre huit rectangles qui apparaissent sur un terrain vague bordé par des maisons. Dans une autre animation, plusieurs maisons individuelles ou habitations partagées apparaissent et disparaissent sur un terrain vague près d'une rivière.]

NATHAN : Pour obtenir des réponses à ces questions, il faut examiner de près de nombreux facteurs : règlement de zonage, efficacité énergétique, accessibilité, proximité du transport en commun et des commodités.

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[Visuel : Une affiche présente le plan d'urbanisme du « Village des Riverains ». Une autre affiche indique que le projet atteindra une nouvelle phase de construction.]

NATHAN : Tous ces facteurs doivent être pris en compte lors de la réalisation de projets d'aménagement.

[Visuel : Diapositive : « Vendre ou louer les propriétés fédérales »]

JOELLE : Lorsqu'une propriété a été choisie, il y a deux options  : acheter ou louer.

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[Visuel : Un terrain vacant sur la terre plane. Les condominiums en construction se trouvent à côté de structures de bois, squelettes de futures propriétés du site.]

NATHAN : La location et l'achat ont leurs avantages. La location est plus abordable dès le départ et peut faciliter la mise en chantier par les promoteurs, surtout les petits promoteurs.

[Visuel : Une affiche présente le plan d'urbanisme de la zone.]

NATHAN : En revanche, l'achat contribue à la stabilité et à la croissance financière à long terme.

[Visuel : Des zones délimitées sur un terrain vert, à côté d'une zone résidentielle, sous un ciel bleu.]

NATHAN : Le bon choix dépend vraiment des besoins du projet, des objectifs de l'organisation et des ressources avec lesquelles travailler.

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[Visuel : Diapositive : « Comment fonctionne l'Initiative des terrains fédéraux? »"]

JOELLE : L'initiative des terrains fédéraux est l'un des principaux programmes qui rendent le tout possible.

[Visuel : Nathan Lea est assis dans un bureau lumineux.]

NATHAN : Grâce à l'initiative, des terrains et des immeubles fédéraux sont mis à la disposition d'organisations qui s'engagent à créer des logements abordables, des logements transitoires, des logements sociaux, et les centres d'hébergement.

[Visuel : Un terrain vacant sur le gazon, entouré d'arbres, sous un ciel bleu. D'autres terrains apparaissent ensuite, sur lesquels le terrain a été travaillé pour pouvoir accueillir de nouvelles constructions.]

NATHAN : Les terrains vacants, ou sur lesquels on trouve des immeubles qui ne sont plus utilisables, obtiennent alors une seconde vie en tant que logements abordables.

[Visuel : Un camion avec une nacelle verte est installé devant une série de maisons en rangée. À son bord, un travailleur se rend sur le toit. Sur le terrain devant la résidence se trouve un espace vert et des arbres ont été plantés. Le ciel est bleu. Une seconde construction blanche et brune avec des fenêtres vertes apparaît à l'écran.]

NATHAN : Les demandeurs admissibles peuvent obtenir ces propriétés à des prix réduits ou même gratuitement, selon les résultats sociaux que leurs propositions permettent d'atteindre.

[Visuel : Trois bâtiments ont été construits en forme de « U » avec en son centre un stationnement extérieur. Les bâtiments sont gris et blancs et les espaces autour ont été aménagés. Quelques voitures sont stationnées sur une rue à proximité et d'autres circulent sur une rue adjacente.]

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[Visuel : Diapositive : « Des organisations qui peuvent participer à l'Initiative des terrains fédéraux : Organismes de logement communautaire, organismes à but non lucratif et organismes de charité, coopératives, autres ordres de gouvernement et organismes gouvernementaux, gouvernements et organisations autochtones, organismes à but lucratif. »]

NATHAN : L'objectif est de réduire les contraintes auxquelles font face les promoteurs, les organisations à but non lucratif et d'autres organisations, pour leur permettre de concentrer leurs ressources sur la construction de logements qui profitent directement aux communautés dans le besoin.

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[Visuel : Diapositive : « Exemples de réussite : Communauté Mikinàk. »]

JOELLE : Prenons l'exemple de la communauté de Mikinàk à Ottawa, un développement qui a transformé des terrains excédentaires en logements indispensables.

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[Visuel : Un homme aux cheveux gris, portant une chemise et un veston bleu, est assis sur un fauteuil, les mains croisées devant lui. Dans le coin gauche de l'écran, un super indique : « Cliff Youdale, directeur en chef du développement, Société de logement communautaire d'Ottawa. »]

CLIFF YOUDALE : La construction de grands ensembles, c'est-à-dire lorsqu'il s'agit de centaines de logements, ne se fait pas du jour au lendemain. Le zonage des terrains prend beaucoup de temps. Il faut faire faire les travaux d'infrastructure.

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[Visuel : Sur la façade d'un bâtiment blanc où il y a plusieurs fenêtres de couleur turquoise se trouve une affiche qui indique : « 715 Mikinàk », avec le logo d'une tortue blanche à côté sur une affiche bleue.]

CLIFF : Ils ont aussi obtenir [sic] le financement pour faire avancer ces travaux.

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[Visuel : Devant les constructions neuves, une affiche de la Ville d'Ottawa explique le projet d'urbanisme de la Société de logement communautaire. À proximité des nouveaux bâtiments se trouvent encore des terrains vagues, entourés par des rues.]

CLIFF : Le fait d'avoir un partenaire fédéral qui a cette vision à long terme est d'une importance primordiale pour nous permettre de progresser. Nous savons que nous avons des terrains à notre disposition, et le fait de pouvoir intégrer ça à notre planification et de créer des opportunités est vraiment essentiel à la réussite.

L'endroit où nous nous retrouvons actuellement fait partie d'un ensemble que nous appelons Mikinàk.

[Visuel : On revoit le développement urbain des habitations du projet de logement communautaire, les bâtiments gris et blancs construits en forme de « U », avec un stationnement à l'intérieur. Le projet résidentiel est bordé de rues.]

CLIFF : Il s'agit de trois immeubles comptant 271 logements abordables. C'est un ensemble formidable et nous en sommes fiers.

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[Visuel : Autour des terrains vagues qu'on prépare pour la construction, il y a une clôture qui délimite l'accès au chantier. Les bâtiments sont ensuite montrés sous un autre point de vue qui présente une façade colorée face à une rue où quelques voitures circulent.]

CLIFF : De plus, nous avons plus de 1 000 logements en construction et nous développons un autre millier pour qu'ils soient prêts à être conçus.

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[Visuel : Un panier de basketball est accroché sur un terrain du côté de la façade colorée du bâtiment. Un passage piéton pavé entoure les bâtiments et de petits arbres ont été plantés tout autour. Finalement, une vue en plongée montre la présence de panneaux solaires sur les toits.]

CLIFF : Ça, c'est vraiment l'avenir de LCO, la Société de logement communautaire d'Ottawa. C'est aussi l'avenir du logement abordable. Nous devons vraiment faire preuve de créativité pour créer de la nouvelle offre qui permettra de répondre à la demande croissante.

[Visuel : Diapositive : « Prochaines étapes. »]

JOELLE : À l'avenir, utiliser les terrains et immeubles fédéraux pourrait changer la donne pour résoudre la crise du logement au Canada.

[Visuel : Joelle Hamilton est assise à un bureau.]

JOELLE : Mais cela nécessite une collaboration continue, de l'innovation et des politiques adéquates.

[Visuel : Une vue aérienne du projet domiciliaire de la Société de logement communautaire d'Ottawa Mikinàk est présentée à l'écran. Des terrains vagues adjacents sont disponibles pour la construction. On revoit ensuite la façade colorée du bâtiment dont les autres faces sont grises et blanches.]

NATHAN : J'espère que ces projets se poursuivront. Il est plus facile de trouver des propriétés qui sont déjà zonées et entretenues pour le logement et près des commerces, des écoles et des transports en commun. Mais ce n'est pas toujours le cas, ce qui explique pourquoi l'innovation et la collaboration sont si importantes. Les gouvernements, les promoteurs, les organismes sans but lucratif et les collectivités doivent unir leurs forces pour améliorer les solutions de logement.

[Visuel : Joelle Hamilton est assise à un bureau.]

JOELLE : La conversion en logements de terrains et d'immeubles fédéraux inutilisés est l'un des nombreux moyens de remédier à la crise du logement.

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[Visuel : Le projet domiciliaire de la Société de logement communautaire d'Ottawa Mikinàk réapparaît. Une affiche à proximité annonce le début prochain d'une nouvelle phase de construction. Une vue aérienne présente à nouveau le projet, duquel on s'éloigne tranquillement.]

JOELLE : En travaillant ensemble, nous pouvons créer des logements plus accessibles et plus inclusifs et aider un plus grand nombre de personnes au Canada à se trouver un chez-soi.

[Visuel : Diapositive : « Abonnez-vous à notre chaîne YouTube. » Le logo de la SCHL puis celui du Gouvernement du Canada apparaissent à l'écran, sur un fond blanc.]